Le dialogue collectif en mode médiation
Avec vingt ans d’expérience en aménagement du territoire et en urbanisme, notre expérience nous montre la contestation croissante de la posture de l’expert par les publics.
Dans l’animation du processus de dialogue collectif, le médiateur sort de la position verticale à l’égard des publics au profit d’une relation horizontale, synonyme d’écoute en équité. Il sort ainsi de la posture dominante d’expertise.
La disposition des participant(e)s est très importante pour permettre des échanges fluides. Nous priorisons ainsi la disposition circulaire pour les séances plénières.
Le mode de travail du médiateur consiste à :
– Se présenter en toute clarté : rôle et nature de sa mission (commanditaire) ;
– Rappeler sa déontologie : neutralité, impartialité, confidentialité ;
– Fixer le cadre des échanges : durée, respect mutuel, liberté de participation ou de départ, écoute ;
– Demander le consentement collectif : l’accord de toutes et tous pour confier au médiateur le soin de réguler et de modérer les échanges ;
– Laisser la liberté à chacun(e) de se pouvoir se retirer du processus sans justification ;
– Ainsi le médiateur possède 0% de pouvoir et 100% d’autorité : celle-ci lui est confiée par le groupe des médiants. A leur demande, il maintient le cadre de régulation des échanges.